04.05.2013 - 19h
Il me reste encore un peu de temps pour une petite ballade avant que la nuit ne tombe. Le soleil commence à se coucher et laisse derrière lui une lumière douce mais faible, les réglages ne sont donc pas si évidents. Car il faut réussir à capter une image nette, sans qu'elle ne soit gâchée par le bruit. 1000 ISO semble être la sensibilité la plus adaptée pour rester dans des vitesses assez élevées pour éviter un flou de bougé.
Les chevreuils sont au rendez-vous dans une petite clairière isolée, mais à une centaine de mètre. Une approche s'engage.
Me voilà à quelques dizaines de mètre de cette chevrette, qui ne semble pas m'avoir vu. Les hautes herbes me camoufle parfaitement, faute de filet de camouflage ou d'équipement adéquat.
Petit à petit, elle se rapproche, et moi aussi. Une vingtaine de mètres nous sépare, toutes les conditions sont réunies pour observer cette superbe chevrette perdant son pelage épais d'hiver pour une robe plus fine et colorée.
Au bout d'une bonne demi-heure, le vent tourne et tout de suite, elle me repère et retourne en trottant dans le bosquet. La rencontre s’arrête malheureusement ici.
04.05.2013 - 13h
Il fait beau, il fait chaud et sa, les chercheurs de champignons l'ont bien compris et partent arpenter les bois à la recherche du soupé de ce soir. Les chevreuils se réfugient donc au plus profond des bois, afin d’éviter les cueilleurs.
Ce brocard en velours est arrivé comme une flèche, semblant fuir quelque chose. La chance est avec moi, dissimulé sous un jeune hêtre à l'affût, les jumelles en main. Celui-ci se pose juste devant à une quarantaine de mètres avant d'être rejoins par cette chevrette ci-dessous.
Cette dernière avant de partir, me lança ce regard à travers les feuilles des jeunes hêtres, puis s'enfonça dans la forêt.
01.05.2013
Il pleut sur toute la Drome, et les éclaircies ne laissent que peu de temps pour sortir se balader. Entre deux averses, mon chemin a croisé celui de ce magnifique mâle, allongé dans les champs de pissenlits en bordure de forêt.
Ne le voyant pas, il bondit de sa cachette au dernier moment pour se recoucher une centaine de mètre plus loin dans les hautes herbes.
Plus loin, j'ai croisé ce jeune caché dans les hautes herbes entre deux buis. Peu effarouché, il me laissa le photographier quelques secondes, avant que je ne parte.
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